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Artillery and Ammunition 1 year 11 months ago #87353
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75 mm Creusot QF Gun
Revue d'Artillerie, March 1897, pp. 518 – 534 For completeness, and for those fluent in French mechanics/ballistics terminology, here is the full text of the description of the 75 mm Creusot QF as published in Revue d'Artillerie, March 1897.
MATÉRIEL DE CAMPAGNE DE 75mil
A TIR RAPIDE SYSTÈME SCHNEIDER, MOD. 1895 (PL. VI, VII, VIII ET IX) A la suite d'une décision prise par l'assemblée générale de la Société des forges et chantiers de la Méditerranée tenue le 23 janvier dernier, les Ateliers d'artillerie du Havre appartenant à cette Société ont fusionné avec ceux que les Usines du Creusot avaient déjà pour le même objet. MM. Schneider et Cie ont acheté ces Ateliers du Havre, en vue de créer un puissant ensemble pour la fabrication de matériel de guerre. L'outillage va être augmenté et la direction du service de l'artillerie est confiée à M. Canet. Le matériel portera désormais la marque: Schneider-Canet. Cette réunion, qui paraît être la contre-partie en France des fusions Krupp-Gruson en Allemagne et Armstrong-Whitworth en Angleterre, ne peut qu'accroître les moyens de production de notre industrie nationale. Le matériel de 75 à tir rapide, que nous décrivons ci-dessous d'après les renseignements fournis par MM. Schneider et Cie, est celui qui a été livré par ces constructeurs à la République Sud-Africaine dans le courant de l'année 1896. Cette livraison a compris une batterie complète, avec munitions et voitures accessoires. Datant de 1895, ce matériel ne porte encore que la marque: Schneider. Il est conçu sur le même principe que celui du modèle 1893 décrit dans la Revue en décembre 1894, mais les dispositions en sont différentes. Il comporte en particulier divers perfectionnements, dont les principaux sont les suivants: 1. La fermeture de culasse est à un seul mouvement, au lieu de trois. 2. L'affût a un dispositif de pointage en direction, qui n'existait pas dans le matériel de 1893. 3. Cet affût est muni d'une bêche élastique et d'une semelle de crosse. 4. Le montage du canon dans le berceau n'est pas le même: les cylindres de frein font partie du berceau, tandis que dans le modèle antérieur les cylindres reculaient avec la pièce. I. — DESCRIPTION DU MATÉRIEL Caractères généraux. — Pour une voiture-pièce pesant environ 1700 kg et transportant dans son avant-train 36 coups, ce canon de 75 lance un projectile de 6 kg ,500 (soit 4,05 fois le poids du boulet plein théorique de même calibre) avec une vitesse initiale de 560 m. L'affût est à recul réduit, par emploi combiné d'un frein hydraulique, d'un récupérateur à ressort et d'une bêche de crosse à tension élastique. La fermeture est du système Schneider breveté, que les Usines du Creusot ont appliqué à tous leurs canons jus-qu'au calibre de 15 cm. Elle est à vis et se manœuvre en un seul mouvement. La vitesse du tir est de 8 à 10 coups par minute. L'obus fusant renferme 234 balles de 10 gr ,1 avec une charge d'éclatement de 90 gr. Sous l'angle maximum de 20°, la portée du projectile est de 8 km. Tout ce matériel a la voie étroite de 1 m ,20. La pièce traverse l'essieu de manière à réduire le soulèvement et à donner à l'affût une stabilité convenable malgré l'exiguïté de sa voie. Pour la route, on met la pièce sous l'angle positif maximum, afin d'élever la bouche et de l'empêcher de toucher le sol au passage des fossés. Bouche à feu. (PL. VI, VII ET VIII.) Mode de construction. — La bouche à feu est en acier forgé et trempé satisfaisant aux conditions de recette de l'artillerie française. Sa longueur totale est de 2 m ,47 et son poids de 330 kg. Le corps du canon se compose de trois éléments: Un tube dans lequel la culasse est vissée; Un manchon recouvrant le tube sur une longueur de 1 m ,10; Une frette de volée à emboîtement. Le frettage a un serrage diamétral de 1 mm par mètre. L'effort du recul se transmet aux cylindres de frein par le manchon, de sorte que le tube ne travaille pas au déculassement. Le manchon comporte un certain nombre de pièces venues de forge avec lui, savoir: les pattes d'attache des tiges de frein et de récupérateur, les côtes saillantes de guidage dans le berceau, le guide à T du pointage en direction et enfin la charnière de la fermeture. Tracé intérieur. — A l'intérieur du canon, on distingue: le logement du mécanisme de la culasse avec 2 secteurs pleins et 2 secteurs évidés, le fossé, la chambre cylindroconique pour la douille, le cône de raccordement et enfin l'âme portant 24 rayures à droite, à pas variable avec inclinaison finale de 8°. Mécanisme de fermeture (pl. VII et héliogravures). — Ce mécanisme à un seul mouvement, système Schneider breveté, mod. 1895, pour canons à tir rapide, est du type à vis à tilets interrompus avec volet et nœud de charnière. Un simple mouvement de rotation d'un levier autour de l'axe de charnière dégage la vis-culasse du canon et la rabat latéralement. Il ne comprend qu'un très petit nombre de pièces. Celles-ci, simples et robustes, se placent et s'enlèvent facilement à la main, sans l'aide d'aucun outil; leur ensemble ne présente qu'une faible saillie sur la tranche arrière du canon. La mise de feu est obtenue par un appareil à percussion avec armé automatique; elle peut, au besoin, se faire électriquement. Le mécanisme comprend (pl. VII); La vis-culasse; Le volet; Le levier-poignée; La crémaillère; Le verrou de crémaillère et son ressort; Le percuteur avec son manchon à ailettes, son ressort et sa pointe; La gâchette et son ressort; La détente (1); L'extracteur, son axe et le manchon à rampe. (1) La sphère, qui, sur les héliogravures, est reliée à la détente par un haillon de chaîne, n'est qu'une poignée servant à agir sur la détente, si on n'emploie pas de cordeau tirè-feu. La vis-culasse est supportée par le volet auquel elle est constamment reliée par un filetage de même pas que celui du canon. Les filets de la vis et ceux du canon sont interrompus sur deux quarts de la circonférence, en haut et en bas dans le canon, de sorte que le dévirage est produit par la rotation d'un quart de tour de la vis; les formes et les dimensions des secteurs filetés et des secteurs évidés sont telles qu'il n'est pas nécessaire de tirer la vis en arrière pour la dégager du canon; une fois dévirée, elle est entraînée par le volet tournant. Le volet à charnière est en bronze et comporte le filetage de retenue et de guidage de la vis, les logements de la crémaillère, du verrou de la crémaillère et de la détente. Le levier fait corps avec l'axe de charnière et porte le tourillon de commande de la crémaillère, ainsi que le talon d'entraînement du volet; il est en outre muni d'une poignée mobile verticalement qui s'enclanche automatiquement dans le volet au moment de la fermeture pour empêcher tout dévirage accidentel de la vis. La crémaillère, guidée dans le volet, engrène avec la denture de la vis-culasse et porte à son extrémité une échancrure dans laquelle s'engage le tourillon de manœuvre du levier. L’extracteur est une sorte de fourche, dont les deux branches constituent les griffes d'extraction qui s'engagent en avant du bourrelet de la douille à hauteur de l'axe; l'oscillation brusque de cette fourche provoque le décollement, puis l'expulsion de la douille vide; à cet effet, l'extracteur est monté sur un axe qui porte un bouton sur lequel appuie au moment voulu la rampe d'un manchon calé sur l'axe de charnière. Le percuteur, logé au centre du bloc de culasse, porte deux rampes hélicoïdales symétriques qui s'appuient, au moment de l'ouverture, sur deux rampes semblables pratiquées dans la vis. Le ressort d'armé est placé entre la pointe du percuteur et un manchon à ailettes qui, pregnant appui dans la vis-culasse, ne peut point participer au mouvement du percuteur; une clavette traversant à la fois le volet et le percuteur empêche ce dernier de tourner tout en lui permettant le déplacement longitudinal provoqué par l'action réciproque des rampes hélicoïdales, au moment de la rotation de la vis pour l'ouverture de la culasse. La compression du ressort d'armé résulte ainsi du déplacement en arrière du percuteur (2). (2) Par rapport aux figures données ci-contre ou par la planche VII, la clavette du percuteur présente une modification de détail, apportée dans le but de supprimer la saillie de la pointe à la position de route, afin que la pièce reste chargée à cette position. Le tracé de cette clavette est tel qu'en la retournant on maintient le percuteur à 3 mm en arrière de sa position de tir, c'est-à-dire désarmé mais cependant non en contact avec l'amorce. Pour ouvrir la culasse, le mouvement est le suivant: Appuyer sur la poignée en la saisissant de la main gauche et faire tourner brusquement le levier de droite à gauche. En appuyant sur la poignée, le talon d'enclanchement se dégage du volet, permettant ainsi le déplacement du levier de manœuvre. Le tourillon de ce levier entraîne la crémaillère qui produit le dévirage de la vis; cette dernière en tournant fait reculer le percuteur et bande son ressort; à la fin de ce mouvement, la gâchette s'engage sous le bloc arrière du percuteur et le tient ainsi dans la position d'armé. Au moment où le dévirage s'achève, la côte de l'axe de charnière heurte le volet et l'entraîne dans son mouvement continu de rotation jusqu'à ce qu'il porte contre le canon par le talon. La culasse est alors complètement ouverte. Lorsque le dévirage de la vis-culasse est achevé et que le volet commence sa rotation, le verrou poussé par son ressort s'engage dans la crémaillère et immobilise la vis dans le volet, puis, quand la culasse est à peu près sortie du canon, la rampe du manchon appuie sur le bouton de l'axe de commande de l'extracteur; ce dernier oscille brusquement, décolle et projette ensuite en arrière la douille vide que l'on reçoit alors dans la main droite. Pour fermer la culasse, le mouvement est le suivant: Faire tourner brusquement et complètement le levier de manœuvre de gauche à droite. Ce levier entraîne d'abord tout l'ensemble dans sa rotation, car le tourillon est toujours engagé dans la crémaillère et cette dernière est immobilisée dans le volet par son verrou; mais lorsque le volet vient s'appuyer sur la tranche du canon, le doigt fixé au canon fait descendre le verrou de la crémaillère; cette dernière, devenue libre et toujours poussée par le tourillon du levier, produit le virage de la culasse. La gâchette étant placée dans la vis et la détente dans le volet, la commande de l'un par l'autre ne peut se faire que lorsque le bec de la gâchette vient se présenter en regard du bec de la détente; de cette façon, il est impossible de faire partir le coup si la culasse n'est pas complètement fermée. On a déjà dit plus haut que le talon d'enclanchement de la poignée s'opposait au dévirage de la vis; le mécanisme de culasse remplit donc les conditions voulues de sécurité. Affût. (PL. VI ET VIII.) Disposition d'ensemble. — L'affût du canon de campagne de 75, système Schneider, mod. 1895, est à frein hydraulique et récupérateur à ressort indépendant. Il est pourvu d'une bêche placée sous la flèche à égale distance de l'essieu et de la crosse. Cette bêche est à articulation élastique et du genre de celle adoptée par l'artillerie russe sur la proposition du général Engelhardt. On la fait mordre plus ou moins dans le sol, suivant la dureté du terrain, en faisant varier la longueur de sa tige de traction au moyen d'une clavette. Pour la route, elle est rele- vée et accrochée à la flèche. Le recul de la pièce par rapport à l'affût a été fixé à 30 cm, cette valeur représentant le maximum qu'il a paru possible de réaliser pour l'emploi d'un récupérateur à ressort à action directe et indépendant du frein, le liquid de ce dernier étant sans pression au repos. Cette longueur de course du frein de pièce n'a pas permis de supprimer le recul de l'affût, étant donnée la puissance par rapport au poids, mais le matériel a reçu des perfectionnements permettant de corriger rapidement le dépointage, et d'arriver à tirer 8 à 10 coups par minute en repointant à chaque coup. Le frein de pièce, dont les pistons ne sont pas étanches, ne demande aucun entretien, et les ressorts de récupérateur n'exigent aucun réglage, en sorte que l'appareil de liaison de la pièce avec l'affût a une grande simplicité. Essieu. — L'essieu présente, en son milieu, un large évidement pour loger le berceau dans lequel recule la pièce; il porte deux tourillons à vis autour desquels pivote l'ensemble du canon et du berceau pour obtenir le pointage latéral. Les fusées sont coniques, sans carrossage, et ne présentent d'autre particularité que le graissage par le centre qui évite le démontage des roues. Berceau. — Le berceau en bronze porte les cylindres de frein, les encastrements des tourillons verticaux et les attentes d'attache des fourreaux pour le récupérateur, pour la hausse et pour le guidon. Frein. — Les deux cylindres de frein sont placés latéralement, à la hauteur de l'axe de la pièce, de façon à ne pas créer de frottement en diagonale pour le movement du canon dans le berceau. Récupérateur. — Les ressorts de récupérateur travaillent à la compression et sont enfermés dans les fourreaux en acier qui sont reliés au berceau à l'aide de colliers. Flèche. — La flèche, en tôle d'acier, est formée de deux flasques à bord relevé et de deux tôles-entretoises qui sont échancrées pour livrer passage à la pièce dans son mouvement de recul. Elle porte à l'avant les paliers d'articulation sur l'essieu, à l'arrière la semelle d'appui de la crosse sur le sol, et tous les accessoires tels que lunette et poignées de crosse, etc. Pointage en hauteur. — A la position de batterie, le canon et le berceau sont en équilibre sur l'essieu. Pour obtenir le pointage en hauteur, on fait tourner celui-ci dans les roues au moyen d'une manivelle qui commande par vis sans fin et pignon un secteur denté fixé sur le berceau. La manivelle, la vis sans fin et le pignon sont montés dans un support boulonné sur le flasque droit. Un volant permet de régler la pression sur la roue de vis sans fin qui est entraînée par friction, afin que la liaison de la pièce et de l'affût ne soit pas trop rigide, mais le soit cependant assez pour éviter tout dépointage par la traction du cordeau tire-feu. Pour la route, la pièce est bouclée sur l'affût, la culasse à fond, et le mécanisme ne subit aucun choc. Pointage en direction. — Le pointage en direction de l'affût s'effectue, comme à l'ordinaire, avec le levier de crosse, mais on a ajouté sur l'essieu deux petits guidons formant une ligne de mire centrale, qui permet au servant de ramener l'affût dans la direction du but, aussitôt après le départ du coup. Le pointeur n'a plus ainsi qu'à donner à la pièce un petit déplacement latéral par rapport à l'affût. Ce déplacement est obtenu au moyen d'un volant actionnant à l'aide d'une vis sans fin un secteur horizontal qui permet de faire pivoter la pièce de 2° environ de chaque côté. Ce volant est monté sur un bras fixé à l'essieu et le secteur se meut sur un arc en queue d'hironde, tandis que la pièce glisse au recul dans une rainure en T qui la relie au système sans s'opposer au déplacement. Frein de route. — Le frein de route comprend une traverse à sabots, deux suspensions sous la flèche, deux tiges et deux écrous-manivelles dont les supports font partie des paliers d'essieu. Ce frein n'est qu'éventuellement employé pour le tir. Ligne de mire. — La ligne de mire est constituée par une hausse et un guidon montés sur le côté droit du berceau, à une hauteur assez grande pour que le pointeur ne soit pas obligé de se baisser. La hausse est disposée de manière qu'on puisse procéder au pointage pendant le chargement. Elle est munie d'un petit niveau oscillant destiné à repérer le pointage en hauteur dans le tir rapide. Entretien. — L'entretien de l'affût est à peu près limité au nettoyage et au graissage. Les fuites de liquide dans les cylindres de frein ne sont pas à craindre, car elles ne pourraient se produire que par les garnitures des tiges. Or, celles-ci sont faciles à maintenir étanches. Les ressorts de récupérateur, étant réglés à l'avance pour ramener le canon à sa position initiale sous l'angle de tir maximum et ne travaillant que modérément en raison de leur longueur, ne demandent pas de surveillance pendant le tir. Les surfaces frottantes du canon dans le berceau, ainsi que celles des tiges de frein et de récupérateur, ne sont mises à nu que pendant le recul. Démontage. — Le démontage s'effectue: Pour le mécanisme de fermeture, sans aucun outil, en moins d'une minute; Pour la pièce, en la faisant glisser dans le berceau, de l'avant à l'arrière, après avoir enlevé les écrous des tiges de frein et de récupérateur; Pour les ressorts de récupérateur, en enlevant les bouchons antérieurs et les écrous des tiges. Avant-train. (PL. VIII ET IX.) L'avant-train porte un coffre contenant 36 cartouches et s'ouvrant à l'arrière. Les roues sont les mêmes que celles de l'affût. Le châssis, en tôle d'acier, est disposé pour recevoir deux boîtes d'outillage. Quatre servants peuvent prendre place sur le coffre, deux en avant et deux en arrière. Les cartouches sont placées horizontalement dans des alvéoles, dans lesquelles elles sont soutenues en trois points, et serrées en bout par la porte. Le tournant de l'avant-train est de 60°. Caisson. (PL. IX.) L'avant-train de caisson est semblable à celui de l'affût. L'arrière-train porte deux coffres de même modèle, l'un s'ouvrant à l'arrière, l'autre à l'avant. Quatre servants peuvent s'asseoir sur les coffres; il est possible de loger entre eux des sacs ou d'autres objets. Le châssis, en tôle d'acier comme celui de l'avant-train, est muni d'un frein à sabots que l'on manœuvre au moyen d'une manivelle placée à l'arrière. Les roues sont les mêmes que celles de l'avant-train et de l'affût. Service de la pièce. Le personnel nécessaire au service de la pièce comprend: Le pointeur, à droite; Le servant de culasse, à gauche; Le servant de crosse, au levier de pointage; Les deux pourvoyeurs ; L'artificier chargé du réglage des fusées. Le pointeur effectue lui-même le pointage en hauteur et le pointage en direction de la pièce sur l'affût; il commande, si cela est nécessaire, le pointage de l'affût, par un geste de la main gauche, et finalement met le feu à la pièce. Le servant de culasse manœuvre la fermeture de la main gauche et reçoit la douille extraite de la main droite. Le servant de crosse déplace la flèche en la faisant glisser sur le sol sans la soulever, et la ramène en direction après le départ du coup, en s'orientant approximativement sur le but au moyen des guidons de l'essieu. Avec un personnel exercé, on peut exécuter un tir rapide, précis, à raison de 8 à 10 coups par minute. Si le coffre est près de la pièce, les pourvoyeurs présentent chacun une cartouche en la tenant dans la position qui convient pour le chargement de la pièce; dans le cas contraire, ils apportent chacun quatre cartouches dans deux gargoussiers qu'ils déposent près du canon et opèrent successivement avec ces quatre cartouches comme il vient d'être dit. Il faut, il est vrai, prendre les cartouches une à une dans le coffre pour les placer dans les gargoussiers, mais cette opération, étant nécessaire pour déboucher l'évent, ne prend pas plus de temps que si les cartouches étaient renfermées à l'avance dans des caissettes mobiles. II. — RENSEIGNEMENTS NUMÉRIQUES
III. — EXPÉRIENCES Ces expériences ont compris des tirs aux vitesses et aux pressions, des tirs rapides sur terrain de dureté variée, des tirs sous différents angles et des épreuves de roulement sur routes pavées. Ces expériences étaient comprises dans le programme de réception de l'ensemble du matériel. Cette réception a été faite par une commission d'officiers d'artillerie déléguée au Creusot par le gouvernement français sur la demande du gouvernement de la République Sud-Africaine. TIRS AUX VITESSES ET AUX PRESSIONS. Projectile cylindrique, pesant 6 kg ,500. — Poudre BN1, 1er lot 1896. TIRS RAPIDES SUR TERRAINS DE DURETÉ VARIÉE. Projectile cylindrique: 6 kg ,500. Charge poudre BN1, 1er lot 1896: 800 gr. (29 Octobre 1896). 1° Affût sur terrain de scories, dures mouillé. Bêche au cran antérieur pour le premier coup. Un coup de réglage. — Recul: 650 mm. Même terrain. — Bêche au cran postérieur. 1re série: 6 coups en tir rapide. Durée de la salve: 42 secondes, le premier coup chargé. Recul total pour les six coups: 3 m ,350 (560 mm par coup). Le groupement des sept coups sur un panneau placé à 60 m de la pièce, est représenté par la figure ci-dessus. 2° Affût sur terrain argileux détrempé. Bêche au cran postérieur. Un coup de réglage. — Recul: 600 mm. 2e série: 6 coups en tir rapide. Durée de la salve: 42 secondes, le premier coup chargé. Recul total pour les six coups: l m ,200 (200 mm par coup). 3e série: 6 coups en tir rapide. Durée de la salve: 46 secondes, le premier coup chargé. Recul total pour les six coups: 600 mm (100 mm par coup). Le groupement des 13 coups sur un panneau placé à 120 m de la pièce est représenté par la figure ci-dessus. 3° Affût sur terrain siliceux détrempé. Bêche au cran du milieu. Un coup de réglage. — Recul: 500 mm. 4e série: 5 coups en tir rapide. Durée de la salve: 44 secondes, le premier coup chargé. Recul total pour les cinq coups: 0 m ,850 (170 mm par coup). 5e série: 7 coups en tir rapide. Durée de la salve: 59 secondes, le premier coup chargé. Recul total pour les sept coups: 1 m ,750 (250 mm par coup). Le groupement des 13 coups sur un panneau placé à 90 m de la pièce, est représenté par la figure ci-dessous. TIR D'ÉPREUVE SOUS DIFFÉRENTS ANGLES Projectile fictif pesant 7 kg ,500. — Poudre BN1, 1er lot 1896. Ce matériel a en outre été soumis à diverses épreuves de roulement sur routes pavées. Son examen à la suite de ces épreuves n'a donné lieu à aucune observation. ..
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Artillery and Ammunition 1 year 11 months ago #87354
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The following user(s) said Thank You: djb, Ians1900, Moranthorse1, pfireman
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Artillery and Ammunition 1 year 10 months ago #87716
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Here are a couple of photographs of shells fired into Ladysmith during the siege. Both are from the album of Captain Cecil Frederick Nevil MACREADY, 2nd Bn. Gordon Highlanders. The second image has a key, written by Captain Macready. Unfortunately it is full of errors. Macready's key for the second photograph. This should read: 1. 75 mm Krupp QF Shrapnel 1. 75 mm Krupp BL Shrapnel 2. 75 mm Creusot QF Shrapnel 2. 75 mm Creusot QF Shrapnel 3. 75 mm Creusot QF Shrapnel 4. 120 mm Krupp Howitzer 5. 155 mm Creusot “Long Tom” Common Shell 6. 8-inch Mortar (built by gun founder Bailey Pegg & Company in the 1850s) 3. 75 mm Creusot QF Shrapnel 7. 15-pdr BL Shrapnel (British) 8. 120 mm Krupp Howitzer 9. 75 mm (12 ½ pdr) Maxim-Nordenfeld QF (unfired, complete, with cartridge) 10. Mauser clip 11. 37 mm Vickers, Sons & Maxim “PomPom” Common Shell 12. 155 mm Creusot “Long Tom” Shrapnel base, with what appear to be British 15-pdr shrapnel bullets (certainly too small to be from a 155 mm shell) 13. 75 mm Krupp BL Segment Fragments Close-ups showing the shells listed (from a better print of the same photograph) ..
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Artillery and Ammunition 1 year 10 months ago #87721
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Photographs of Boer shells taken by British photographers are encountered frequently. Images of Boers with British shells are, on the other hand, few and far between.
Here is a photograph of a group of Boers with an array of British Naval 4.7-inch QF and 12-pdr BL shells, taken outside Ladysmith. ..
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Artillery and Ammunition 1 year 10 months ago #87722
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Free Staters, it looks like, from their rifles. And a couple of Germans rear right?
The past is not dead. In fact, it's not even past.
The following user(s) said Thank You: Ians1900, Neville_C
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Artillery and Ammunition 1 year 10 months ago #87723
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The following user(s) said Thank You: djb, Ians1900
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